Le changement de système pour gagner en confort et en temps de travail
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Auteur : SCHRADER Cindy
Revue :
ECHO DU CEDAPA (L') (
), N° 152 | p. 2
Editeur : CEDAPA (Centre d'Etude pour un Développement Agricole Plus Autonome)
Thomas Leclerc s’est installé, en 2008, sur la ferme familiale à Plédéliac, dans les Côtes d'Armor. La ferme est alors constituée de 37 ha et de 35 vaches laitières (VL), en conventionnel, avec un système basé sur le maïs. En s’installant, il apporte 25 ha supplémentaires et passe à 60 VL. Il restera en GAEC avec son père jusqu’au départ en retraite de ce dernier, en 2013. Lorsqu’il se retrouve seul, il délègue l’élevage de ses génisses pour diminuer sa charge de travail ; mais ceci le soulage à peine et la situation économique de la ferme ne lui permet pas d’embaucher un salarié. Très vite, il se sent dépassé et souhaite trouver une solution ou tout arrêter. Il se tourne alors vers le Cedapa et le Gab qui lui proposent plusieurs possibilités d’évolutions technico-économiques. Thomas Leclerc opte pour un passage en bio : c’est quelque chose qu’il souhaitait faire un jour et il n’en était pas très loin techniquement. En 2016, il entame une conversion non simultanée, récupère 5 ha pour augmenter sa surface en herbe, revoit sa gestion du pâturage, diminue ses surfaces en maïs et récupère ses génisses qui étaient en pension. Grâce à ce changement de système, il a pu embaucher un salarié à mi-temps, puis à plein temps.