Usage du cuivre : En nette baisse, mais encore indispensable
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Auteur : FURET Arnaud
Revue :
BIOFIL (
), N° 134 | p. 34-36
Editeur : EDITIONS FITAMANT
Les producteurs bio cherchent à limiter l'usage de cuivre, mais ce dernier reste encore indispensable pour de nombreuses cultures, notamment la pomme de terre. Les années où la pression en mildiou est modérée, les producteurs parviennent à limiter l'utilisation de cuivre mais, en cas de forte pression, ils sont fréquemment au-delà de la dose moyenne de 4 kg/ha/an (dose lissée sur une moyenne de 7 ans). Les stratégies de traitement sont diverses : certains traitent périodiquement (ex : tous les 7 à 10 jours), d’autres renouvellent les traitements tous les 20 mm de précipitations, d’autres les pilotent plus finement via l’outil d’aide à la décision Mileos (un encart détaille cet OAD développé par Arvalis). Outre le positionnement des traitements et l’utilisation de différents sels de cuivre (dont les actions sont un peu différentes), il est aussi possible de mobiliser des produits alternatifs (ex : engrais foliaire, lithothamne). De nombreuses expérimentations sont en cours mais, globalement, les alternatives ne sont pas aussi efficaces que le cuivre en cas de forte pression. Le principal levier reste la résistance variétale, mais il est conseillé de continuer à traiter un minimum pour éviter que la résistance ne soit contournée. Un encart apporte le témoignage d’Aurélien Fercot, un producteur de plants de pommes de terre qui a recours à la phytothérapie pour diminuer ses doses de cuivre.