L'œuf ou la poule : Des innovations pour une filière territoriale et cohérente
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Auteur : SYMBIOSE
Revue : SYMBIOSE ( ), N° 269 | p. 20-21
Editeur : SYMBIOSE
La Bretagne comptabilisait près de 2,5 millions de poules pondeuses bio en 2020 (12 % des poules bretonnes). Le principal objectif de ces élevages est de produire des œufs coquilles calibrés, de taille M (53 à 63 g) ou L (63 à 73 g). Les œufs S, XL, déformés ou avec des microfissures ne peuvent pas être vendus en œufs coquilles et sont généralement envoyés dans des casseries. Ils sont alors vendus aux alentours de 0,05 ou 0,06 €/œuf. Les poules de réforme sont également peu valorisées par les abattoirs (autour de 0,20 €/poule) et partent principalement à l’export ou en petfood. Face à cela, certains éleveurs se mobilisent et tentent de trouver des solutions. Anne-Sophie et Cédric Laurent proposent, aux côtés de leurs volailles de chair, des poules de réforme prêtes à cuire, en faisant bien la distinction entre les deux sortes de volailles. Elodie Dragon et Aline L’Homme font adopter leurs poules de réforme (vendues 5 €/poule) via l’association « Poule pour tous ». Sonia et Jean-Michel Prieur ont choisi de transformer leurs poules de réforme en rillettes. Agrobio 35 a également sensibilisé un groupe de cuisiniers issus de la restauration collective, afin qu’ils mettent en place des recettes à base de poules réformées. Certains éleveurs font également de la pédagogie auprès de leurs clients sur les œufs de petit calibre et les leur vendent à un prix moins élevé.