L’élevage paysan et le dérèglement climatique
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Auteur : GOUST Jérôme
Revue : NATURE & PROGRES ( ), N° 134 | p. 18-20
Editeur : NATURE & PROGRÈS
Selon une étude de la FAO, l’élevage produirait 18 % des émissions globales de GES, bien avant celles causées par le transport. L’auteur revient ici sur ces chiffres et rappelle que ces 18 % concernent toute la chaîne de production (déforestation, élevage, production et transport des aliments pour les animaux, transformation et stockage des denrées animales produites…). Il souligne la différence de taille entre l’élevage paysan et l’élevage intensif concernant cet impact et ne pense pas que les élevages de porcs et de volailles soient moins fautifs que les élevages de ruminants. Il rappelle que le pâturage des herbivores permet de maintenir des prairies (puits de carbone) et d’entretenir des parcours, voire des haies ; ces différents éléments étant propices à la biodiversité. Selon lui, il faudrait redonner la priorité à un élevage paysan, bio et agroforestier pour que l’élevage retrouve son rôle positif. Ceci ne serait possible que par un changement d’alimentation et non par le véganisme (fausse solution pour l’auteur).