Mise en place d’un système de pâturage tournant dynamique
1,15 €
Auteur : MERIENNE Carole,CAGNIN Emmanuel
Revue : VOIX BIOLACTEE (LA) ( ), N° 105 | p. 46-48
Editeur : BIOLAIT
Emmanuel Cagnin est éleveur laitier en Haute-Garonne. En quelques années, il est passé d’un système non pâturant (conventionnel) à un système bio reposant sur du pâturage tournant dynamique. Pour effectuer cette transition, il s’est fait accompagner par Carole Merienne, conseillère à la Chambre d’agriculture de Haute-Garonne. Ils ont ainsi découpé les deux îlots de la ferme en différents paddocks fixes de 50 ares. En pleine période de pousse de l’herbe, il arrive qu’Emmanuel Cagnin redécoupe ces paddocks en deux, avec des piquets en fibres et un fil électrique souple qu’il déroule à l’aide de sa voiture. Il a également aménagé un système sur un vieux 4x4 qui lui permet de soulever les fils et de passer dessous avec sa voiture. Pour l’abreuvement des animaux, il a installé des tuyaux à l’aide d’une sous-soleuse et a acheté des abreuvoirs néo-zélandais qu’il déplace en les traînant avec sa voiture. Pour simplifier la gestion du pâturage, son troupeau est divisé en deux lots : d’une part, les vaches en lactation et, d’autre part, les génisses et les vaches taries. En fonction de la pousse, Emmanuel Cagnin organise le pâturage. Il va préférer donner les paddocks plus riches en ray-grass aux vaches en production et les paddocks plus fournis en fétuque aux génisses. Il pratique également le topping (fauche avant pâturage) pour éviter les zones de surpâturage et les refus.