Maladies de conservation : Les recherches avancent sur pommes
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Auteur : COISNE Marion
Revue : BIOFIL ( ), N° 141 | p. 46-47
Editeur : ÉDITIONS FITAMANT
Les maladies de conservation peuvent causer des dégâts importants sur les pommes. Pour évaluer les solutions efficaces en bio, le Cefel (Centre d’expérimentation en fruits et légumes du bassin Sud-Ouest) mène des essais en pré-récolte et en post-récolte. Contre les gloeosporioses, les résultats obtenus avec le traitement pré-récolte Amylo-X sont mitigés : il s’est avéré intéressant en 2017, mais n’a montré aucune efficacité en 2020. Plusieurs traitements pré-récolte à base de cuivre ont également été testés contre le phytophthora, afin de comparer l’efficacité des différentes formes de cuivre et des co-formulants. Le Funguran s’est montré le plus performant à plusieurs reprises. Quatre traitements pré-récolte ont également été testés contre les pourritures de Gala : Blossom Protect, Amylo-X, Rhapsody et Curatio. Blossom Protect s’est avéré être le plus efficace, que ce soit sur monilia, cylindrocarpon, gloeosporioses ou colletotrichum. Toutefois, il s’agit d’un essai unique : d’autres expérimentations sont nécessaires pour confirmer ou infirmer ces résultats. Enfin, le traitement à l’eau chaude (traitement post-récolte) a été testé pour lutter contre les gloeosporioses. Aucun fruit n’a été atteint par cette maladie lorsque les pommes ont été traitées 2,5 min à 51-52 °C. Mais, plus la durée et la température augmentent pendant le traitement, plus il y a de risques de brûlures. En complément de cet article, un encart explique qu’aux Jardins de Brière, en Loire-Atlantique, la lutte contre les maladies de conservation passe, dans un premier temps, par le choix de la variété, puis par des traitements pré-récolte.