Edito du biopresse

Dans le Nord de l’Inde, sur les contreforts de l’Himalaya, sont regroupées plusieurs vallées en agriculture biodynamique. Un Centre de formation, d’expérimentation et de vulgarisation est en effet  implanté sur ce territoire et environ 1000 familles de petits paysans mettent en pratique ses enseignements.

La femme présente sur la photo est l’une de ces paysannes ; elle travaille son petit lopin de terre en terrasses, loin de la pollution de New Delhi…

Edito et photo de Sophie Valleix,
Responsable d’ABioDoc


Tous les 3 ans, les acteurs de l’agriculture biologique se réunissent lors d’un congrès mondial (OWC) organisé par IFOAM-Organics International. C’est une occasion unique de partager les expériences, les innovations et les connaissances du secteur bio et de découvrir certaines spécificités du pays hôte.

Le dernier congrès vient de se dérouler en Inde (du 9 au 11 novembre, avec l’AG du 12 au 13). L’ITAB et les adhérents français d’IFOAM (dont VetAgro Sup - ABioDoc) y ont présenté la candidature de la France pour accueillir la prochaine édition en 2020. Et nous sommes heureux de vous annoncer que, parmi 10 candidats, c’est la candidature de la France qui a été retenue pour organiser le prochain congrès mondial de l’agriculture biologique, à Rennes, en 2020 !

Plus d’informations sur le site :
https://www.owc2020-france.bio


Edito de Sophie VALLEIX,
Responsable d’ABioDoc


Après un long travail d’échanges et de concertation, l’Institut technique de l’AB et plusieurs partenaires de longue date issus de la recherche – expérimentation en agriculture biologique se sont rassemblés, en  2017, dans un collectif d’acteurs engagés en faveur de la recherche et de l’innovation en AB, appelé ITAB Lab.

Les membres fondateurs de ce collectif sont : l’ITAB, le Civam Bio 66, le CREAB Midi-Pyrénées,la Ferme de Thorigné d’Anjou, la FRAB Nouvelle-Aquitaine, le GRAB d’Avignon, IBB, le Pôle AB Massif Central.

A terme, l’association pourra s’ouvrir à d’autres organismes partageant ses valeurs et souhaitant s’engager dans la démarche d’ITAB Lab.

Edito de Sophie VALLEIX,
Responsable d’ABioDoc


La Biobase, notre base de données documentaire en ligne, sur laquelle vous retrouvez les notices de tous les Biopresse, a révélé depuis peu son tout nouveau look. Plus moderne et parée de couleurs plus harmonieuses, son utilisation se veut simplifiée. Une zone de recherche en accès direct, des aides à l’utilisation multiples, une visibilité des infolettres renforcée, une structuration du contenu plus claire, des icônes plus parlants, telles sont en substance les nouveautés que vous pourrez découvrir dès la page d’accueil de la Biobase : http://abiodoc.docressources.fr/

Cependant, comme nous sommes en recherche permanente d’amélioration, un sondage est proposé sur la page d’accueil pour recueillir votre avis sur cette nouvelle version et, parallèlement, 3 étudiants de la  Licence Pro ABCD (Agriculture Biologique Conseil et Développement) réalisent un projet tuteuré pour effectuer des enquêtes auprès d’un public varié sur l’appréciation de cette nouvelle présentation de la Biobase.

Nous vous attendons nombreux pour tester cette nouvelle version !

Benoit Croisel,
Webmaster d’ABioDoc


Une vague de conversions à l’agriculture biologique a eu lieu en France en 2015 (+ 200 000 ha) et se poursuit début 2016, bouleversant les prévisions budgétaires liées aux aides à la bio. Ces conversions concernent en particulier des céréaliers situés dans le Sud-Ouest et des élevages laitiers situés notamment dans l’Ouest. Si les débouchés sont assurés pour les céréales, la filière bio devra être attentive au devenir des produits laitiers qui arriveront sur le marché dans 2/3 ans.

Même si la croissance de la consommation bio et les projets de certains industriels devraient absorber une large part de cette augmentation, il faudra néanmoins anticiper et être réactif en fonction de l’évolution de la situation (en France et dans les pays voisins notamment).

La communication auprès du grand public prend donc une importance accrue pour les années qui viennent...

Sophie Valleix, Responsable d’ABioDoc


La COP21, 21e Conférence des Nations Unies sur le Climat, s’est achevée à Paris le 12 décembre 2015. En a résulté l’Accord de Paris, signé par les 195 parties présentes, base pour un nouveau cadre international et symbole d’une réelle prise de conscience du rôle de nos activités humaines sur le réchauffement climatique. Cet Accord vise à :

  • réduire nos émissions pour limiter le réchauffement planétaire à 2°C par rapport aux niveaux préindustriels ;
  • assurer une plus grande transparence sur les actions de chacun ;
  • renforcer la capacité des pays à faire face aux impacts climatiques ;
  • renforcer la capacité à se remettre de ces impacts ;
  • soutenir financièrement, notamment les pays les plus pauvres, pour que les nations construisent des avenirs propres et résilients.

Si l’agriculture, avec l’utilisation des terres et la foresterie, serait responsable de 24 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, selon le dernier rapport du GIEC(1) publié en 2014, elle est aussi porteuse de solutions. Ainsi, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, a lancé officiellement, lors de la COP21, l’initiative « 4 pour 1000 », qui vise à augmenter les stocks de carbone organique des sols de 4 ‰ (soit 0,4 %) par an avec l’intérêt de réduire le CO2 atmosphérique. Cette augmentation des taux de matière organique, lorsqu’elle est possible et souhaitable agronomiquement, permettra aussi d’améliorer la fertilité des sols.

Les initiatives concrètes en agriculture, notamment biologique, en faveur de l’adaptation ou de l’atténuation liées au changement climatique ne sont pas nouvelles. Vous pouvez retrouver un certain nombre d’entre elles dans le Hors-série du Biopresse « Agriculture biologique et changement climatique », en téléchargement gratuit sur www.abiodoc.com, rubrique La documentation / Documents édités par ABioDoc / Compilations et listes bibliographiques.

Les équipes d’ABioDoc et du Cetab+ vous souhaitent de belles fêtes et une année 2016 pleine d’initiatives bienveillantes pour notre planète !

Aurélie BELLEIL, Chargée de mission à ABioDoc

(1) Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat


Depuis ce mois-ci, vous avez désormais accès à plus de 30 000 références dans la Biobase ! Un chiffre symbolique, qui reflète le travail accompli par l’équipe d’ABioDoc depuis plus de 20 ans, et en collaboration avec le CETAB+ au Québec depuis 2010.

La Biobase laisse une place de choix aux articles de la presse, avec plus 21 000 notices traitées (70 % du fonds), réparties dans un grand nombre de revues (spécialisées ou non, régionales ou nationales...). Le reste du fonds est composé principalement d’ouvrages (environ 2700) et de littérature grise (actes de colloques, thèses, études, résultats de recherche...).

La Biobase, c’est aussi une vingtaine d’infolettres thématiques.

Outre l’inscription classique via la création de compte, les informations sont, depuis ce mois-ci, accessibles également par le biais de flux RSS mis en place à l’adresse suivante : http://abiodoc.docressources.fr/opac/index.php?lvl= rss_see&id=.

Pour en profiter, rien de plus simple : cliquez sur le bouton rss situé en face de chaque thématique, et abonnez-vous via un agrégateur de flux (qui peut être votre messagerie, ou votre navigateur par exemple).

Benoit CROISEL, Webmaster – Documentaliste d’ABioDoc


Dans la suite logique des dernières nouveautés (nouveau logo et nouveau site pour ABioDoc...), le Biopresse se pare également d’un habillage plus moderne.

Découvrez ce mois-ci, dans les pages qui suivent, un Biopresse doté d’une charte graphique entièrement revisitée. Plus agréable à la lecture, la revue d’ABioDoc et du CETAB+ revêt ainsi de nouvelles couleurs qui vous permettront d’identifier facilement et rapidement chacun des 6 grands thèmes.

Une nouveauté pouvant en cacher une autre, ABioDoc publie également, ce mois-ci, un nouveau document : « Les mémentos d’ABioDoc », destiné à accompagner les internautes dans l’utilisation de la Biobase. Reprenant point par point, sous forme de fiches pratiques, les étapes clés d’une recherche documentaire, ce document vous permettra de mieux en comprendre les rouages. Il est accessible gratuitement à l’adresse : http://abiodoc.docressources.fr/opac/index.php?lvl=inf opages&pagesid=13

A l’instar du Biopresse, du site web, du logo, ce nouveau document, réalisé dans le cadre du programme français BioTransfert porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central, profite également de la nouvelle charte graphique d’ABioDoc. Alors n’hésitez pas à le consulter, il est fait pour vous !

Benoit CROISEL, Webmaster – Documentaliste d’ABioDoc


ABioDoc est heureux de vous annoncer qu’une nouvelle version de son site internet a été mise en ligne le 13 janvier 2015. Cette nouvelle interface se veut plus ergonomique, plus conviviale, plus moderne également, et adaptée avant tout aux besoins des utilisateurs, et ce, sur tous les supports actuels (PC, tablette, smartphone).

Profitez de nos services en ligne gratuits comme le Biopresse, revue mensuelle d’actualité bibliographique ; la Biobase, base de données documentaire en agriculture biologique ; les infolettres thématiques, sélection de références envoyée par mail sur un thème précis ; et bien d’autres encore.

Retrouvez également sur le site toute l’actualité de l’agriculture biologique au travers des brèves, de l’agenda et du flux d’actualités.

Benoit CROISEL, Webmaster – Documentaliste d’ABioDoc


Aujourd’hui, des éleveurs de bovins bio n’engraissent pas leurs animaux (coût des céréales, immobilisation des fonds pour les boeufs…) et beaucoup de jeunes bovins quittent la ferme pour l’embouche, en Italie notamment, dans la filière conventionnelle. Or, il est important, pour assurer l’avenir, d’organiser et de sécuriser, en France, une filière viande bovine bio.

Comme l’indiquait Luc Mary (Sicaba), si nous ne pouvons pas répondre à des marchés, notamment en GMS, d’autres prendront la place (SIQO…) et il sera très difficile ensuite de la récupérer. Ces points ont été abordés lors des conférences du Sommet de l’élevage (Cournon, octobre 2014), organisées par la Commission bio d’Interbev et par le Pôle AB Massif Central et l’ITAB. Pour Patrick Veysset (Inra de Theix), nos races françaises ne sont sans doute pas bien adaptées à l’engraissement à l’herbe, comme le sont l’Hereford (Amérique) ou l’Angus (Suisse).

Cependant, comme en témoignait une éleveuse du Limousin qui utilise ces deux races, aucune filière n’existe actuellement pour leur viande très persillée. Seuls les circuits courts permettent d’écouler cette production (bouchers, restaurateurs…), encore faut-il avoir le temps et la main d’oeuvre nécessaires pour s’en occuper…

Sophie Valleix, Responsable d’ABioDoc