Les brèves d'ABioDoc

Chaque mois, ABioDoc rédige des brèves sur l'actualité de l’agriculture biologique. Ce sont de courts résumés reprenant une information importante, issue de notre veille. Elles peuvent concerner des appels à projets, des partenariats, l’évolution de la réglementation ou de la politique agricole, etc. Accessibles dans le Biopresse, elles ne sont pas disponibles pour ceux qui ne sont abonnés qu’aux infolettres thématiques par exemple.

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Nouvelle poussée de croissance pour le bio

« Depuis six mois, c'est reparti », a déclaré Daniel Dubé, directeur général chez·Rachelle-Béry (filiale bio de Sobeys), qui s'exprimait devant l'assemblée générale annuelle de la Fédération d'agriculture biologique du Québec (FABQ), à Drummondville, le 15 mars 2012. Ce constat d'un distributeur spécialisé concorde avec de bonnes nouvelles dans plusieurs secteurs. Selon le président du Syndicat des producteurs de lait bio, Gilbert Halde, la progression du secteur a été de 6 % en 2011, mais on s'attend à une croissance de 10 % à 15 % en 2012. L'usine Nutrinor d'Alma a récemment demandé un volume supplémentaire de 15 000 litres par semaine à partir d'avril. En mai, deux usines ontariennes qui achètent du lait bio québécois devraient rouvrir après une fermeture d'environ deux mois. Selon les volumes de production des prochains mois, il est donc possible que le lait des 112 producteurs certifiés au Québec soit ramassé pour des transformateurs bio plutôt que 107 en ce moment. Il faudra également surveiller le positionnement des différents joueurs dans l'industrie du yogourt bio. L'entreprise Liberté, propriété de Yoplait, augmente progressivement ses ventes de yogourt bio. Le Syndicat des producteurs de grains biologiques remarquait quant à lui une diminution de la demande au début de 2011. « La situation s'est inversée à la fin de l'année », a toutefois affirmé Pierre Labonté, président du syndicat, qui précise que les prix sont en hausse et que le secteur du maïs se porte particulièrement bien, notamment à cause du secteur animal qui est « assez fort ». Reste le blé bio, qui pourrait faire mieux. Pour la viande bio, la venue de nouveaux joueurs devrait stimuler les ventes. « Le jour où on a entré de la viande bio fraîche (pas congelée), les clients en voulaient », a constaté Daniel Dubé, de Rachelle-Béry.

Source : Terre de chez nous, 28 mars 2012