Contenants, étiquettes et obturateurs : se démarquer par le packaging
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Auteur : JEAN Louise
Revue : VITISBIO ( ), N° 15 | p. 49-51
Editeur : ÉDITIONS FITAMANT
Les innovations sur le packaging peuvent apporter un plus aux viticulteurs biologiques, que ce soit pour se démarquer ou pour diminuer l’empreinte carbone de leurs produits. D’après Sudvinbio, l’emballage représente 5 à 25 % de l’impact environnemental global du vin conditionné. Or, les viticulteurs bio sont sensibles à leur empreinte carbone. Le premier levier à actionner est de réduire le poids de la bouteille en verre (ce qui réduit aussi les coûts d’expédition). Toutefois, pour les vins haut de gamme (au-delà de 15 € la bouteille), les clients ont du mal à accepter une bouteille légère. A l’inverse, il est possible de privilégier des bouteilles réutilisables, qui sont plus lourdes (pour éviter la casse) et qui reposent sur un système de consigne. Par exemple, en Pays de la Loire, Bout’ à Bout’ propose des bouteilles qui peuvent être lavées et réemployées jusqu’à 50 fois. En parallèle, des alternatives aux bouteilles en verre émergent. Par exemple, la start-up Green Gen Technologies a mis au point une bouteille en fibres de lin qui pèse seulement 200 g, et la start-up Le Petit Baroudeur a développé un contenant hybride entre bouteille et bag-in-box (poche souple en plastique entourée d’une coquille en forme de bouteille issue de produits recyclés). Un encart est également réservé au domaine biologique du Haut Montlong, en Dordogne, qui a lancé trois types de canettes de vin de 25 cL (en rouge, blanc et rosé).