Allergènes, vins vegan… Les alternatives aux colles animales
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Auteur : FURET Arnaud
Revue : VITISBIO ( ), N° 16 | p. 50-51
Editeur : ÉDITIONS FITAMANT
Les premiers travaux sur les colles végétales ont tout d’abord concerné les vins blancs et rosés. Le collage est, en effet, plus utilisé sur ces types de vins que sur les vins rouges (du fait de l’élevage plus long des vins rouges). Ces travaux ont débuté dès 2012, avec l’arrivée du cahier des charges bio pour la vinification. Il fallait alors trouver des alternatives à la PVPP (interdite en bio) et à la caséine (soumise à l’étiquetage allergène) utilisées sur les vins blancs et rosés. Les colles végétales à base de protéines de pois, de pomme de terre ou de chitine fongique se sont avérées efficaces. Sur les rouges, le collage se fait toujours classiquement avec de la gélatine (très largement utilisée) ou de l’ovalbumine (moins utilisée car soumise à l’étiquetage allergène). Toutefois, la demande sociétale, tendant vers des vins végan, incite à trouver des alternatives à la gélatine. Sudvinbio, l’IFV et l’IOC (Institut œnologique de Champagne) ont mené un projet jusqu’en 2022 pour trouver des colles végétales ou des colles à base de substances minérales. Cet article est accompagné du témoignage de Benjamin et Sandrine Delobel, vignerons bio en Val de Loire, qui ont très peu recours au collage, mais qui gardent en tête que les aléas climatiques extrêmes pourraient les pousser à utiliser cette technique.