De l'herbe stockée sur pied pour prolonger le pâturage
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Auteur : KERNALEGUEN Anaïs
Revue : ECHO DU CEDAPA (L') ( ), N° 161 | p. 4
Editeur : CEDAPA (Centre d'Etude pour un Développement Agricole Plus Autonome)
Installé depuis 2004 en Bretagne, Michel Hamon conduit son troupeau laitier en agriculture biologique. Il a réfléchi son système herbager (SAU 100 % herbe) de manière à optimiser son temps de travail. La pluviométrie annuelle (760 mm), le climat (températures peu contrastées) et la profondeur de sol suffisante permettent à l’herbe d’être verte toute l’année. Cet éleveur profite de cet avantage pour stocker de l’herbe sur pied, et ainsi alléger le travail de fauche. Courant mai, si les conditions le permettent (bonne pousse de l’herbe), il met ainsi quelques paddocks de côté (ils ne seront ni pâturés, ni fauchés au printemps). Ces paddocks sont réintroduits dans le cycle de pâturage fin juin ou début juillet, en fauche-broute si l’herbe est déjà épiée (fauchage de l’herbe avant de mettre les vaches dans la parcelle). Parallèlement, cet éleveur cherche quand même à récolter du foin, et ne commence à faucher les parcelles dédiées à la fauche qu’à partir de fin mai – début juin.