Impacts agronomiques du pâturage de couverts végétaux et de céréales d’hiver par des ovins
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Auteur : LEVAVASSEUR F.,EMONET E.,VERRET V.
Revue : FOURRAGES ( ), N° 251 | p. 27-37
Editeur : AFPF (Association Francophone pour les Prairies et les Fourrages)
Les systèmes céréaliers peuvent fournir des biomasses importantes valorisables directement par le pâturage. Les intérêts du pâturage de surfaces céréalières par des brebis sont bien connus par les éleveurs, mais les effets sur les cultures le sont moins. A travers un dispositif expérimental mis en place chez des agriculteurs du Bassin parisien, cette étude, menée par un collectif d'acteurs de la recherche, a analysé les impacts agronomiques du pâturage de couverts végétaux et de céréales d’hiver par des ovins. Les résultats montrent que, dans les champs étudiés, le pâturage des couverts d’interculture n’est pas pénalisant pour la culture suivante. Par rapport à un couvert d’interculture broyé, l’abondance de limaces a été réduite de 60 % après pâturage, et la disponibilité en azote minéral du sol augmente, en moyenne, de 6 kg N/ha au moment du semis de la culture suivante (culture de printemps). La structure du sol et le stockage de carbone sont, en revanche, très légèrement dégradés. Les céréales pâturées en début de tallage montrent un gain de rendement de 4,8 q/ha.