Bretagne et Normandie : Des vignerons bio à l’assaut de nouvelles régions
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Auteur : JEAN Louise
Revue : VITISBIO ( ), N° 19 | p. 9-11
Editeur : ÉDITIONS FITAMANT
Avec le réchauffement climatique et les évolutions réglementaires, des vignerons s’implantent dans des régions où la viticulture n’était traditionnellement pas présente. Des projections montrent, en effet, qu’aux environs de 2100, le climat bordelais se retrouverait en Bretagne. Une étude Inrae montre aussi qu’en 2070-2100, le merlot, cépage du Sud-Ouest, pourrait être cultivé à peu près partout dans l’Hexagone. Parallèlement, d’un point de vue réglementaire, il est désormais possible de s’installer en dehors des zones traditionnelles. Cette conjonction pousse de nouveaux viticulteurs bio à se lancer, comme Édouard Capron, dont le vignoble est basé en Normandie, ou encore Laurent Houzé et Loïc Fourure, qui gèrent chacun un domaine localisé en Bretagne. Ces trois vignerons reviennent sur leur gestion des maladies cryptogamiques et sur les difficultés causées par leur isolement (pas ou peu de possibilités d’échanger entre pairs, pas ou peu de prestataires, de fournisseurs ou d’appui technique localement…). Deux associations ont d’ailleurs vu le jour en Bretagne afin de faciliter les échanges entre les nouveaux vignerons implantés dans ce territoire : l’une pour les amateurs, l’ARVB (Association pour le renouveau des vins de Bretagne), et l’autre pour les professionnels, l’AVB (Association des vignerons bretons).