Etude sur l’impact des néonicotinoïdes sur les abeilles
Les abeilles domestiques sont très dépendantes du rythme circadien, c’est-à-dire du cycle de 24 heures qui permet la régulation de nombreuses fonctions biologiques telles que l’orientation, la recherche de nourriture ou encore le sommeil, et les processus d’apprentissage et de mémoire. Or, les neurones des horloges circadiennes constituent des cibles potentielles pour les néonicotinoïdes.
Des chercheurs de l’université de Nashville ont démontré que l’ingestion de néonicotinoïdes perturbe les rythmes circadiens chez les abeilles exposées, avec les risques de conséquences pré-citées. En outre, les néonicotinoïdes modifient les comportements des abeilles, notamment en prolongeant l’activité jusque dans la nuit. Cela a pour effet de nuire au sommeil des abeilles.
Il convient également de noter que, l’ingestion chronique de néonicotinoïdes ayant également ces effets sur le système circadien des abeilles mellifères, des effets délétères sur la santé et la survie des ruches peuvent être attendus. Les expériences de lâchers d’individus, à la suite d’expositions chroniques aux néonicotinoïdes, ont montré que de nombreuses abeilles se perdent et ne retournent pas dans leur ruche en raison d’une mauvaise trajectoire initiale.
Lien vers l’étude : https://www.nature.com/articles/s41598-020-72041-3
Date : 16 novembre 2020 Source(s) : https://www.generations-futures.fr/