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Étude sur une Wallonie 100 % bio


D’après l’étude de l’UCL (Université Catholique de Louvain, Belgique), en optant pour le bio, la Wallonie inverserait la tendance à la baisse des effectifs dans les fermes, en nécessitant plus de petites surfaces et plus de bras. Elle permettrait, in fine, une croissance de l’emploi d’environ 9 %, soit 1 564 agriculteurs supplémentaires.

En outre, en réduisant drastiquement l’usage des produits chimiques, la Wallonie dépenserait moins pour traiter ses eaux qui sont aujourd’hui polluées par les nitrates. Le bio permettrait alors de réduire la facture des dommages environnementaux de près de 250 millions d’euros.

La santé humaine s’en trouverait de facto améliorée (réduction de la mortalité, hausse de la capacité de travail, réduction des admissions à l’hôpital, etc.). Ici, aussi, les experts évaluent à environ 250 millions supplémentaires la réduction de la facture des soins de santé (moins de cancers, etc.).

La production serait largement autosuffisante, et la Wallonie aurait de quoi nourrir non seulement ses habitants, mais aussi les Bruxellois. En effet, bien que le modèle à faibles intrants chimiques ait une production estimée à 70 % des unités de céréales actuelles, il fournirait l’équivalent d’environ 3kg de céréales par personne et par jour, soit 5 fois plus de calories par jour que ce qui est recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Date : 27 juillet 2018
Source(s) : https://fr.metrotime.be/