La transhumance : Patrimoine culturel immatériel en France
« Au-delà du pays », c’est la signification du terme transhumance. Il désigne le déplacement saisonnier des troupeaux d’herbivores dans les pâturages, pour qu’ils se nourrissent. Depuis juin, cette pratique est reconnue comme patrimoine culturel immatériel en France. Une première étape avant l’organisation d’une candidature internationale, avec d’autres pays comme l’Albanie, la Croatie ou le Portugal, pour une reconnaissance comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité, à l’Unesco. En France, la transhumance est pratiquée
Chiffres 2019 de la bio en France
Le 9 juillet, lors d’une conférence de presse, l’Agence BIO a présenté les chiffres 2019 de l’agriculture biologique française, marché et production. Le marché du bio a atteint 11,93 milliards d’euros en 2019 (6,1 % des achats alimentaires des ménages). L’AB représente 179 500 emplois directs et 70 322 opérateurs (47 196 producteurs, 19 311 transformateurs et 8813 distributeurs). La surface agricole en bio atteint 2,3 millions d’hectares, soit 8,5 % de la SAU.
Juin 2020 : Record de chaleur en Sibérie
D’après le service Copernicus pour le changement climatique (C3S), le mois de juin 2020 est le plus chaud jamais enregistré, avec le mois de juin 2019 qui établissait déjà un record mondial, « mais la caractéristique régionale la plus frappante a été la chaleur exceptionnelle de la Sibérie arctique, où les températures moyennes ont atteint jusqu’à 10 °C au-dessus de la normale pour le mois de juin », alerte le C3S. Un record de 38 degrés a été enregistré en Sibérie orientale, le 20 juin.
Qualité de l’eau dans le bassin Rhône-Méditerrannée et en Corse
Le 2 juillet, l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse a publié son rapport sur l’état des eaux de ses bassins. Dans le bassin Corse, 91 % des rivières sont en bon état écologique. C’est moins réjouissant dans le bassin Rhône-Méditerrannée, où moins de la moitié (48 %) des rivières sont en bon état. 85 % des nappes de ce même bassin sont néanmoins en bon état écologique, avec toutefois 36 nappes en « état médiocre », dont 30 le sont à cause de concentrations en pesticides supérieures aux normes requises pour l’alimentation
Etude sur les impacts de l'ozone sur l'agriculture
L’Agence de la transition écologique (ADEME) et l’Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques), en collaboration avec l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (Apca), ont publié une étude sur le « Coût économique pour l’agriculture des impacts de la pollution de l’air à l’ozone ».
Astreinte pour forcer l'Etat à réduire la pollution de l'air
Le Conseil d’État a ordonné au gouvernement, le 10 juillet, de prendre des mesures pour réduire la pollution de l’air (responsable de près de 50 000 morts prématurées par an dans le pays) dans plusieurs villes et régions, sous peine d’une astreinte record de 10 millions d’euros par semestre de retard.
Réseau SEBIOPAG
Des chercheurs INRAE de plusieurs départements de recherche collaborent au sein du réseau SEBIOPAG (réseau pour l’étude des Services Ecosystémiques assurés par la BIOdiversité dans les Paysages Agricoles, https://sebiopag.inrae.fr/).
Baisse des ventes de pesticides en 2019
Les ventes de pesticides ont reculé, en France, de 44 % en volume, en 2019 (données provisoires), après l’envolée des ventes intervenue en 2018 (+18 %), a annoncé, le 30 juin, le gouvernement.
Pesticides dans l’air : Analyse de Générations Futures
Suite à la publication des résultats de la Campagne Nationale Exploratoire de mesure des résidus de Pesticides dans l’air ambiant (CNEP 2018-2019), Générations Futures a décidé de rechercher les pesticides perturbateurs endocriniens (PE), cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques (CMR) parmi les molécules quantifiées dans la CNEP. L'association a pris en compte 55 substances actives (SA).
Pesticides dans l'air : Etude ANSES
La récente campagne nationale de mesure de pesticides dans l’air extérieur (https://www.lcsqa.org/fr/rapport/resultats-de-la-campagne-nationale-exploratoire-de-mesure-des-residus-de-pesticides-dans) n’a pas identifié de risques particuliers pour la santé à ce stade, mais 32 substances, dont le glyphosate et le lindane, devront faire l’objet d’une « évaluation approfondie », a annoncé l’ANSES, le 2 juillet.